Bien se préparer pour un examen d’entrée ou un travail de fin d’année
« Lorsque je prépare quelqu’un je lui dis toujours que pour moi il n’est pas question que l’on rate. Je veux maintenir ma moyenne, c’est - à- dire : cent pour cent de réussite. »
Cet été j’ai préparé une jeune fille pour son examen d’entrée au Cours Florent. Elle y avait suivi un stage et n’a pas réussi son examen d’entrée parce que les professeurs la trouvaient trop jeune, pas encore assez mûre.
En même temps qu’elle suit le coaching individuel avec moi, elle me dit qu’elle prépare un texte pour son examen avec un autre professeur. Je suis étonnée qu’elle ait besoin d’avoir deux professeurs mais surtout, ce qui m’embête, c’est qu’il n’y a pas d’interprétation, elle le récite mal. Or sa mère me paye pour qu’elle réussisse son examen. Comme je suis assez directe, je ne quitte pas mon objectif, je lui dis que je vais devoir retravailler son expression dans le texte et probablement contredire le travail de son autre professeur. Cela risque de la mettre mal à l’aise mais c’estnécessaire parce que, comme elle le dit, elle va droit dans le mur. Elle récite son texte, ce qui ne va pas du tout.
Mon coaching individuel consiste alors à mettre de la vie, des émotions, du regard, de la présence dans son jeu.
A la dernière séance de coaching, sa mère a été invitée à assister à la fin du cours. Elle a été étonnée et agréablement surprise de découvrir sa fille, de voir sa présence, son énergie.
J’étais très émue de la voir s’exprimer aussi librement sur scène et très fière d’elle et du travail qu’elle a accompli en si peu de temps.
Je n’avais donc aucune inquiétude par rapport à son examen d’entrée au Cours Florent. Le travail qu’on a fait ensemble la plaçait largement au-dessus du lot, je savais donc qu’elle ferait la différence. Pour obtenir ce résultat il fallait installer un lien de confiance pour que l’élève ose se lancer, se dépasser, se montrer sans inquiétude ni retenue et arrive à reproduire son interprétation avec une même intensité et fraîcheur.